Adorables outardes

Qu'est-ce qu'on ferait sans les outardes qui nous offrent leurs beau vols?
Dès que j'entends leurs cris dans le ciel je ne peux m'empêcher de sortir et de les admirer.
Quel beau spectacle!
Karel

En effet on ne s’en lasse pas… elles passent directement au-dessus de chez moi à chaque année et quand j’entends une grosse gang arriver je ne peux m’empêcher d’aller les voir passer…

Bonjour !


Chez moi, près de Montréal, les observations de vols migratoires de bernaches sont depuis plusieurs années, de moins en moins nombreuse. Je pense que c’est dû aux changements climatiques. À l’automne, les bernaches s’arretent dans la région de Montréal et elles y reste tout l’hiver. Mais au contraire avec la venue du printemps à la mi-mai, les vols de bernaches migratrices qui reviennent du sud des États-Unis occupent en grand nombres les eaux libres autour de Montréal en attandant la fonte des glaces dans les territoires, plus haut au nord, vers les régions du Nunavut et des îles de l’arctique canadien. Le printemps est vraiment la meilleurs saison pour pouvoir admiré les grands voiliers de bernaches du Canada (branta canadensis).

Le nom « Outarde » attribué à la bernache du Canada est un terme hérité du passé colonial nord-américain du XVI siècle. Même si se terme est encore largement répandue en dehors du cercle des ornithologues, ça demeure être un archéologisme faunique qui appartient à une époque du passé. Cependant le mot « Outarde » est toujours employé, il y a même une ville qui s’appelle Pointe-aux-Outardes dans la région de la Côte-Nord, au Québec. D’ailleurs, le peuple Innus de cette région nomme cette oie sous le terme « nishka » selon leur langue.

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