oisillon tombé du nid

Petit bébé tombé du nid que j'ai remis dedans. Mais tout de suite après, il s'est jeté en bas du nid, à peine capable de voler, il se déplace sur ses pattes, il ne survivra pas longtemps avec les chats dans le coin. C'est dommage.

On ne sais jamais, il peut avoir sa chance...

Les Bébés Merles ne restent pas au nid ,les parents les nourrissent
Au gré de leurs Déplacements  , en passant on ne touche pas aux oisillons 
Tomber du nid car les parents peuvent cesser de les nourrir  .

Comme le petit ne volait pas, il n'a pas survécu, à peine deux heures après son saut du nid, il a été victime d'un prédateur.

Dommage. Mais ce n'est pas parce qu'il ne volait pas qu'il n'a pas survécu. Tous les merles quittent le nid avant que leurs rémiges aient terminé de pousser.
Plus de la moitié des jeunes passereaux ne parviennent pas à leur première année de vie. Le taux de mortalité chez les immatures est très élevés. L'impact de l'homme n'améliore pas ces statistiques...

Les chats errants et domestiques sont un vrai fléau et un sérieux problème écologique puisqu'ils tuent plusieurs millions d'oiseaux chaque année. Leur impact est plus grand que toutes les autres causes anthropiques mises ensemble.  Malheureusement, on n'est pas prêt de réussir à sensibiliser tous les propriétaires de chats, la plupart s'en foutent, le confort et le "bien-être" psychologique de leur chat étant prioritaire.

C'est quand même étrange qu'ils quittent leur nid avant d'être prêt pour voler et se sauver des prédateurs, car comme tu dis, lis  perdent une bonne proportion de leur progéniture comme cela et toute l'énergie qu'ils passent à les nourrir...

C'est la roue qui tourne, eux meurent grâce à cela d'autres Vivent .

C'est une stratégie comme une autre.  Elle permet à certains de mieux s'en sortir, car des jeunes au développement avancé entassés dans un nid facile d'accès attirent grandement l'attention des prédateurs justement. Se disperser avant de pouvoir voler est une façon de diminuer la prédation directement au nid. 

Les merles nichant en plein coeur de la banlieue sont inévitablement plus vulnérables aux chats que ceux en bordure de boisé, mais la banlieue offre d'autres protections et de nombreuses autres commodités aussi...  Et ainsi s'opère tranquillement la sélection naturelle. Malheureusement des facteurs incontrôlables comme les chats viennent débalancer l'équilibre des choses. Un seul des innombrables problèmes qu'amène la surpopulation humaine... 

Merci de ces informations Alouette!