Grands travaux à l'aire protégé du boisé Des-Terres-Noires de L’Assomption, Lanaudière.

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Balbuzard890
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Balbuzard890


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Grands travaux à l'aire protégé du boisé Des-Terres-Noires de L’Assomption, Lanaudière. Empty
MessageSujet: Grands travaux à l'aire protégé du boisé Des-Terres-Noires de L’Assomption, Lanaudière.   Grands travaux à l'aire protégé du boisé Des-Terres-Noires de L’Assomption, Lanaudière. Icon_minitime19/2/2020, 12:19

Bonjour !

- 17 juin 2018

D'important travaux d’aménagement ont été faites dans l’aire protégé du boisé Des-Terres-Noires de L’Assomption en Lanaudière.
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Vue des travaux des plantations d'arbres de l'aire protégé Des-Terres-Noires.




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Vue des travaux des plantations d'arbres à l'étang de l'aire protégé Des-Terres-Noires.




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Vue après les plantations d'arbres à l'étang de l'aire protégé Des-Terres-Noires.





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Travaux d'éradication du roseau commun (Phragmites australis), une espèce exotique envahissante nuisible pour les espèces végétal indigènes.




Redonner vie à une tourbière ravagée, puis ...  envahie.


Un territoire protégé de L'Assomption, au nord-est de Montréal, fait l'objet de vastes travaux de restauration. L'effort colossal qui y est déployé permettra à une tourbière ravagée, puis occupée par une espèce exotique envahissante, de retrouver son intégrité écologique. Dans les années 80, le boisé Des-Terres-Noires, un îlot naturel situé en territoire agricole, a été dévasté par des prélèvements massifs de terre, utilisée entre autres pour le jardinage. La terre a été prélevée sur près d’un mètre de profondeur sur ce site de 37,4 hectares. Au fil du temps, la surface dénudée a été colonisée par le phragmite, ou roseau commun (Phragmites australis), une plante envahissante venue d’Europe qui s’est tout d’abord établie chez nous sur le bord des routes. Petit à petit, grâce à ses graines, le phragmite a fait son chemin beaucoup plus loin, jusqu’au cœur de cette petite forêt.

Une forêt pour lutter contre l’envahisseur

Pour lutter contre l’envahisseur, des amoureux de la nature ont sorti l’artillerie lourde… pour le plus grand bonheur des grenouilles, des lièvres, des lapins et des cerfs, qui retrouveront un vrai habitat. Réjean Dumas et ses partenaires de la Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière (FCEL) sont derrière le vaste effort de réaménagement amorcé cet hiver. Sans leur intervention, l’écosystème risquait de continuer à se dégrader, au péril de la biodiversité et aussi des ressources en eau, par effet de pompage de la nappe phréatique par la plante envahissante. L’objectif est de créer un habitat diversifié qui fera littéralement de l’ombre au phragmite. Les travaux ont commencé en février dernier. La topographie du terrain a été complètement refaite.

Durant trois semaines, trois pelles mécaniques ont complètement refaçonné le terrain pour aménager des plans d’eau au pourtour desquels seront plantés au total 4800 arbres : des érables rouges, des sapins baumiers, des cerisiers tardifs, des bouleaux jaunes, des pins blancs et même des saules noirs. Quelque 2000 arbres ont déjà été plantés.

Un travail de longue haleine

D’ici 10 ans, lorsque tous ces arbres auront grandi, la canopée se refermera, diminuant ainsi l’ensoleillement au sol. Le roseau, déjà noyé par les nouveaux cours d'eau, ne pourra plus supporter la concurrence des arbres pour obtenir de la lumière. L’espoir, c’est qu’à la fin du siècle, la forêt imaginée par les concepteurs soit arrivée à maturité. Ce projet d’envergure a mobilisé toute la communauté, qui a mis la main à la pâte pour faire le ménage du site qui avait pris des allures de dépotoir. Pour les écoliers de la région, le boisé Des-Terres-Noires est aussi devenu un précieux lieu d’apprentissage. Même les universitaires profitent de ce laboratoire à ciel ouvert pour valider leurs hypothèses sur l’aménagement forestier et la lutte aux espèces envahissantes.

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- Chantal Srivastava, de l'émission Les années lumière de Radio-Canada.


-24 juillet 2018

Le boisé Des-Terres-Noires, terrain de jeu des scientifiques.

En plus d’être un espace naturel désormais conservé à perpétuité, le boisé Des-Terres-Noires situé à L’Assomption, d’une superficie de 37,4 hectares, contribue à l’avancement de la science notamment avec le projet de recherche collaboratif mondial « IDENT ».

Lorsque la Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière (FCEL) est devenue responsable de ces terres à la fin septembre 2017, l’équipe de biologistes attitrée aux travaux de réaménagement a eu toute une surprise : pas moins de 14 tonnes de déchets, dont 275 pneus, ont dû être retirées de ce milieu naturel. « C’est comme lorsqu’on achète une nouvelle maison, il faut faire le ménage! », lance Michel Leboeuf, directeur général de la FCEL en contournant les petits arbres récemment plantés avec soin. Cet espace naturel est un des rares milieux humides d’importance encore existants dans la couronne métropolitaine. C’est la Régie de transport métropolitain (RTM, anciennement l’AMT), qui en a fait l’acquisition pour compenser d’autres milieux humides affectés lors de la construction du train de l’Est ( Mascouche- Montréal). Puis, la RTM l’a légué à la Fiducie de conservation. Dans les années ’80, l’extraction de la terre noire a mis à nue une grande partie de cette aire aujourd’hui protégée. Résultat : le roseau commun (phragmite), une plante envahissante tenace, en a fait son domicile de choix et a proliféré sur plusieurs hectares déboisés.

Des travaux d’envergure :

Le contrôle de cette plante indésirable a nécessité plusieurs mois d’intervention massive dans une phase 1, qui a débuté en février dernier : fauchage massif du phragmite, création d’un immense étang pour décourager la plante indésirable de repousser, et plantation de pas moins de 4800 arbres, protégés par des bâches et des clôtures individuelles. Il faudra aussi venir faucher régulièrement le phragmite.

« Sans ces précautions, celui-ci aura le dessus rapidement sur les jeunes arbres et les cerfs vont se régaler des pousses », explique M. Leboeuf, directeur général de la FCEL. Déjà, les résultats sont là : la création de huit étangs plus petits a attiré sept espèces d’amphibiens, ce qui est de très bon augure, selon le biologiste.

Qu’est-ce que le phragmite ?

Le roseau commun, ou phragmite, est une plante envahissante qui peut atteindre facilement  6 à 7 pieds de hauteur. On la voit très souvent proliférer en bordure des autoroutes. La plante possède un système racinaire coriace, formé de grosses tiges souterraines pouvant mesurer plusieurs mètres.

Recherche mondiale.

La FCEL accueille aussi un projet de recherche collaboratif mondial, dirigé par Alain Paquette et Daniel Kneeshaw, chercheurs au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ces derniers collaborent avec d’autres scientifiques de tous les continents afin de mieux comprendre comment la perte de biodiversité affecte le fonctionnement des forêts.

Les chercheurs et leurs étudiants ont installé au boisé Des-Terres-Noires un enclos dans lequel on trouve trois espèces d’arbres à des distances variables prédéfinies. La croissance des arbres sera mesurée et le sol analysé au fil du temps. On pourrait croire qu’un arbre isolé pousse mieux, car moins en compétition, mais ce n’est pas nécessairement le cas. « Un arbre seul est plus exposé aux éléments, à la compétition des herbacées et aux écarts de température. Alors il y a des bénéfices à être associé avec d’autres. Toutefois, au-delà d’une certaine limite, peut-être que ça devient de la compétition », explique M. Paquette. Les données recueillies dans ces recherches pourraient éventuellement guider les aménagements forestiers en ville par exemple, ou encore les cultures forestières. Est-ce que ce qui est mesuré ici est aussi vrai sous d’autres climats?

C’est la raison du réseau de recherche collaboratif auquel participent des chercheurs en Italie, en Allemagne, en Australie, en Chine, au Brésil… Plus d’un million d’arbres plantés sur la planète, dont à L’Assomption !

La FCEL en bref :

La Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière a pour mission d’acquérir, de protéger à perpétuité et de mettre en valeur des espaces naturels à valeur écologique exceptionnelle qui lui sont confiés dans la région. En tout, déjà huit milieux naturels, dont plusieurs milieux humides, font partie du patrimoine de la FCEL : Vallée-de-la-rivière-Noire à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, le Boisé de Mascouche, deux tourbières de Saint-Calixte et d’autres. Les inventaires biologiques qui y sont faits par l’équipe de la FCEL donnent de bonnes indications sur la biodiversité de la région de Lanaudière. ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

- Natalie Vigneault, Hebdo-Rive-Nord.  

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-17 octobre 2018

Le boisé Des-Terres-Noires nommé « projet inspirant » de la CMM.

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) désigne, parmi ses projets inspirants, le boisé Des-Terres-Noires, situé à l’ouest de L’Assomption, qui termine une importante phase d’aménagement en vue de sa réhabilitation naturelle. À l’occasion d’une journée portes ouvertes le samedi 13 octobre, la population a d’ailleurs pu visiter ce milieu naturel de 37,4 hectares désormais protégé. Cette journée-là, les visiteurs ont pu constater l’énorme travail qui a été réalisé par la Fiducie de Conservation des écosystèmes Lanaudois (FCEL) depuis un an: nettoyage de gros rebuts, création d’un étang afin d’ennoyer l’envahissant roseau commun, plantation de 4800 arbres et arbustes, puis élaboration d’un plan de suivi des espèces végétales et animales.

« C’était aussi l’occasion d’inviter nos bailleurs de fonds à constater le travail et visiter le site », souligne Michel Leboeuf, directeur du FCEL.

Lieu accueillant des projets de recherche, le Boisé des Terres noires est aussi soutenu financièrement par Hydro-Québec, Environnement-Canada, la Fondation Écho, l’UQÀM et la Fondation de la Faune du Québec. Des inventaires biologiques.

Afin de mesurer la « productivité » du milieu naturel, des inventaires des espèces animales et végétales seront réalisés aux cinq ans, dont le tout premier devrait avoir lieu en juin 2019. « En ce moment, nous avons 16 points d’observation, dont neuf stations d’écoute des amphibiens et quatre lignes d’observation des petits mammifères », explique M. Leboeuf. Déjà, quelques observations préliminaires indiquant que le boisé se porte bien ont été faites, à savoir la présence de tous les reptiles et amphibiens du Québec, une grande musaraigne et on a entendu de loin le cri d’une grive des bois, une espèce jugée menacée au Canada.

Soulignons que « Les 37,4 hectares protégés de la Fiducie à L’Assomption font partie du massif du boisé Des-Terres-Noires, un îlot naturel de plusieurs centaines d’hectares situé au cœur d’un territoire essentiellement agricole », indique la FCEL.

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- Natalie Vigneault, Hebdo-Rive-Nord.

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- 17 juin 2019

Le boisé Des-Terres-Noires à L’Assomption suscite la curiosité à travers le monde.

Le boisé Des-Terres-Noires à L’Assomption attire des biologistes de partout à travers le monde. Le terrain de 37 hectares situé près de la route 341 était auparavant un site appartenant à un investisseur privé où on effectuait l’extraction illégale de tourbe et de terre noire. On y retrouvait entre autres 14 tonnes de déchets et plus de 200 pneus. 
Le boisé appartient maintenant à la Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière et a été restauré. Huit étangs ont été créés, ce qui a permis de générer sept espèces d’amphibiens et de planter 4800 arbres de près d’une trentaine d’espèces différentes. Cette diversité végétale pourrait permettre de lutter contre les espèces envahissantes.

La terre du Boisé est aussi très riche en matière organique avec des dépôts qui remontent très loin dans le temps. Les biologistes européens s’y intéressent car on ne retrouve plus de telles terres sur le Vieux continent.

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- C. Vallières, Mon-Joliette.

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- 25 juin 2019

La MRC de L’Assomption a annoncé une aide financière de 25 000$ à la Fiducie de conservation des écosystèmes de Lanaudière (FCEL) pour des travaux en cours au boisé Des-Terres-Noires. La FCEL est propriétaire de 37 hectares au coeur du boisé Des-Terres-Noires. Ils ont aménagés un grand étang d’une superficie de 2 hectares et recréé de grands marécages et re-végétalisé le terrain en plantant 4800 arbres et arbustes. Des élèves et des troupes de scouts de la région de L’Assomption ont entre autres aidé à planter ces arbres.

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- C. Vallières, Mon-Joliette.

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Voici différents liens sur ce site d’aire protégé :

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