Peindre les oiseaux.

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MessageSujet: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime30/12/2023, 12:26

Bonjour !


Tutoriels pour peindre les oiseaux à l’aquarelle



Pour ceux qui s’intéresse à l’observation des oiseaux et qui désirent étendrent leurs talents à travers divers types de média artistique autres que la photographie. La pratique de l’aquarelle, est une technique très abordable, utilisée depuis longtemps pour représentée les oiseaux. C’est en Chine, au 3 siècle que l’ont a pu retracée le début de la pratique de l’aquarelle. C’est l’une des plus vielles techniques graphiques que les biologistes ont utilisés au début du XV siècles pour identifier correctement les oiseaux. Peindre à l’aquarelle est une façon amusante, un agréable passe-temps pour essayer de reproduire en images, bien au chaud, les oiseaux durant la saison froide.



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Représentation d’un tangara fourchu (thraupis bonariensis darwinii), créé par Elizabeth Coxen (1804—1841). Elle a accompagné son mari John Gould, un ornithologiste à illustrer un grand nombre des spécimens découvert durant la deuxième expédition (1831-1836) autour du monde du HMS Beagle de Charles Darwin (1809-1882). Elle était une artiste qualifiée dans le dessin, l'aquarelle et la lithographie. 




Voici quelques suggestions d'une vingtaine de vidéo consacrés, « de divers niveaux », à l’apprentissage et à la représentation des oiseaux avec la technique de l’aquarelle.



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Voici une présentation du carnet d’ébauches des aquarelles d’oiseaux de Sarah Van Der Linden.


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Voici un tutoriel de Félicia (sous-titres multilingues) sur la représentation des rouges-gorges et hirondelles à l’aquarelle.


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Voici un tutoriel de Félicia sur la façon de peindre à l’aquarelle des perroquets.


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Voici un tutoriel d’Élodie sur la représentation de passereaux sur un fil en aquarelle.


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Voici un tutoriel de Béatrice Baret (sous-titres espagnol) sur la création de petit poussin en aquarelle.


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Voici un tutoriel de Sissil Vehr sur la représentation d’une mésange à tête noire à l’aquarelle.


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Voici un tutoriel de Lou Auvray sur la représentation d’une hirondelle rustique à l’aquarelle.


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Voici un tutoriel de Cindy Barillet sur la représentation d’un canard mandarin à l’aquarelle.


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Voici un tutoriel d’Emma sur la façon de peindre à l’aquarelle une tête d’aigle.


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Voici une démonstration de ChunYu Wang sur la représentation d’une grue du Japon en aquarelle.


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Voici une démonstration de Denis Chabault sur la représentation d’une bernache canadienne en aquarelle.


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Voici une démonstration de ChunYu Wang sur la représentation d’une poule en aquarelle.


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Voici une démonstration de la représentation d’hirondelles en vols en aquarelle selon la technique de traditionnelle chinoise.


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Voici une démonstration de Khasis Lieb sur la représentation d’un pic vert à l’aquarelle.


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Voici une démonstration d’Emily Olson sur la représentation d’un pic à ventre roux en aquarelle.


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Voici un tutoriel de Kiley (sous-titre en français) sur la représentation d’une effraie des clochers.


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Voici un tutoriel de Julia Bausenhardt (sous-titres multilingue) sur la représentation d’un geai bleu.


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Voici un tutoriel d’Emily Olson (sous-titres multilingue) sur la représentation d’un merle-bleue de l’Est.


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Voici un tutoriel de Sarah Cray (sous-titres multilingue) sur la représentation d’un colibris à gorge rubis.


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Voici une démonstration d’Yvonne Pastel sur la représentation d’un macareux moine en aquarelle.



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Dernière édition par Balbuzard890 le 28/3/2024, 06:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime25/3/2024, 13:20

Bonjour !


Peindre des oiseaux en murale à l'acrylique


De belles couleurs pour des oiseaux colorés



Aucune caractéristique n'incarne mieux la majesté et la diversité des oiseaux que leur exposition ostentatoire de leurs couleurs. Ils exhibent une palette de couleur arc-en-ciel, de diverses teintes dans des combinaisons infinies pour servir une variété de fins pour survivre dans la nature.

Les oiseaux ont longtemps inspiré les artistes, et le Cornell-Lab-of-Ornithology de l’Université Cornell aux États-Unis a une longue tradition à la fois en science et en art. Cette tradition a commencé avec le célèbre ornithologue et artiste Louis-Agassiz Fuertes, qui a enseigné des cours aux étudiants et au public au début des années 1900. Les murs du Cornell-Lab sont ornés des œuvres de Fuertes, George M. Sutton, Charley Harper, Roger-Tory Peterson et d'autres artistes renommés. Au cours de la dernière décennie, ces œuvres classiques ont été rejointes par l'art de reproduction aviaire par d’autres artistes comme Jane Kim, dans le cadre du programme Bartels-Science-&-Illustrations au Cornell-Lab.

Jane Kim à participer en créant une grande murale représentant, en peinture divers espèces d’oiseaux tropicaux. C’est une artiste visuelle et ancienne illustratrice scientifique de Bartels du Cornell-Lab-of-Ornithology. En plus des murales d’oiseaux, elle a créé des installations publiques à grande échelle pour divers instituts comme Nature-Conservancy, Smithsonian-Institution et au parc national de Yosemite. Elle a cofondé Ink-Dwell, un studio d'art dont la mission est d'inspirer les gens à aimer et à protéger la planète, avec l'auteur et journaliste Thayer Walker, correspondent pour Outside-Magazine, New York-Times, NPR, Men, The Atlantic, and Scientific-American



Jane Kim explique comment elle a trouvé les bons tons, les bonnes couleurs pour peindre le mieux possible les oiseaux.

Pour les oiseaux De-Paradis de la Nouvelle-Guinée ou paradisier de-Raggi (paradisea raggiana), les couleurs sont pour eux un aphrodisiaque. À première vue, le superbe oiseau de paradis mâle semble être une créature terne monochromatique remarquablement, jusqu'à ce qu'elle rencontre une femelle. Puis il se transforme, écartant ses plumes de son cou pour afficher une cape la nuance vigoureuse du velours noir. Les plumes sur sa couronne et son poitrail clignotent du bleue de l'aigue-marine irisée alors que le mâle exécute sa danse de parade nuptiale, rebondissant sur une branche d'arbre comme un grain de maïs soufflé brûlant.

Pour le l’Ibijau gris (nyctibius griseus), la couleur n'est pas une déclaration de mode, mais plus une défense. Son plumage de brun argenté tacheté et son penchant pour imiter une forme de branche d'arbre pourrie brisée offrent un camouflage parfait contre les prédateurs. Pour faciliter leur alimentation, les diamants-de-Gould (erythrura gouldiae) naissent avec des petites bosses lumineuses sur les côtés de leur bec qui ressemblent à des perles bleues, et l'intérieur de leur bouche ont des motifs de couleur jaune vif avec des pois noirs et blancs.

Les oiseaux de la région africaine du lac Victoria représentent de nombreux types de couleurs qui caractérisent les oiseaux. La couleur sienne-brûlée de la queue du tchitrec d'Afrique (terpsiphone viridis) et le noir sur sa tête sont le résultat de la mélanine, le même pigment qui donne aux humains notre propre coloration. En plus d'ajouter de la coloration, la mélanine renforce les plumes, c'est pourquoi les oiseaux blancs comme l’albatros hurleur (diomedea exulans) ont les ailes et les extrémités d'ailes noires, les endroits où les courants d'air causent la plus grande friction.

L'iridescence sur le cou et le dos du choucador superbe (lamprotornis superbus) ne provient pas du pigment, mais vient de sa couleur structurelle. Les plumes extérieures de l'étourneau sont construites d'une manière qui réfracte la lumière comme une myriade de prismes, ce qui fait briller l'oiseau. La coloration de couleur lilas du rollier à-longs-brins (coracias caudatus) résulte d'un type différent de couleur structurelle, créée lorsque les microstructures tissées dans les plumes, appelées barbes et barbules, ne reflètent que les longueurs d'onde plus courtes de la lumière comme le bleu et le violet.

Les couleurs primaires qui donnent leur nom au barbican à-tête-rouge-et-jaune (trachyphonus erythrocephalus) sont dérivées d'une classe de pigments appelés caroténoïdes que l'oiseau absorbe dans son alimentation. Ce sont les mêmes composés qui rendent les plumes des flamants roses. En tant que membre de la famille des musophagidae, le turaco de-Hartlaub (tauraco hartlaubi) présente une pigmentation unique dans le monde des oiseaux. Les oiseaux n'ont pas de pigmentation verte ; dans la plupart des cas, le plumage verdoyant est une combinaison de caroténoïdes jaunes et de couleur structurelle bleue. Les turacos sont une exception, présentant un pigment vert à base de cuivre appelé turacoverdin qu'ils absorbent dans leur régime herbivore. Le flash de rouge sur les sous-ailes du turaco de-Hartlaub provient de la turacine, un autre pigment à base de cuivre unique à cette famille.

Pour gérer cet arc-en-ciel, l’artiste peintre animalière, Jane Kim à développé sa propre charte de couleurs pour la faune aviaire. À chaque fois qu’elle devais faire une nouvelle couleur, elle créais et nommais un mélange personnalisé de peinture acrylique. Certains, comme pour le flamant rose, il était si uniques elles ne les ai utilisés qu'une seule fois. D'autres se sont avérés plus fréquents. Casoar à-casque (casuarius casuarius), la couleur du sous-couche et du dos du Casoar, était un ton d’indigo léger, presque transparent et profond qui était utile pour faire de l'ombrage à peu près partout. J'ai utilisé pour le calao leucomèle (tockus leucomelas) cette teinte jaune citron sur le bec, la queue et le cou du calao bicorne (buceros bicornis) pour les oiseaux, y compris loriot d'Europe (oriolus oriolus), la couleur soufrée du cacatoès à-huppe-jaune et l'œil du jabiru du-Sénégal (ephippiorhynchus senegalensis). Au total, c’est un total de 51 couleurs qu’elle à du mélangées (plus deux couleurs de base) représentaient environ 90 % de la murale. Pour la touche finale, elle a utilisé une palette de 13 peintures acryliques.



Création d'une grande murale par Jane Kim




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La représentation géographique fait en arrière-plan représente l'Afrique de l'Est. Pour identifier les espèces oiseaux, ils ont été placés dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du haut à gauche : Le nicator à-gorge-grise (nicator chloris); le touraco de Hartlaub (tauraco hartlaubi) ; Le barbican à tête rouge (trachyphonus erythrocephalus); le rollier à-longs-brins (coracias caudatus) ; le choucador superbe (lamprotornis superbus) et le tchitrec d'Afrique (terpsiphone viridis).




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Application des sous-couches de coloration du mésite-monias (monias benschi)




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Peinture finale du mésite-monias (monias benschi). Les couleurs spécialisées de Jane Kim représentaient environ 90 % de toute la peinture qu'elle a utilisée sur la murale. Elle a commencé chaque oiseau avec une sous-peinture, puis a utilisé les teintes montrées à droite pour les touches finales.




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La peinture du pintade vulturine (acryllium vulturinum) a été créée en utilisant les couleurs de cinq autres espèces d'oiseaux
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Jane Kim a créé une grande murale représentant 243 espèces d’oiseaux peints grandeur nature au Cornell-Lab-of-Ornithology.


Vous pouvez observez toute la grande murale de Jane Kim en cliquant sur ce lien :

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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime28/3/2024, 06:52

Bonjour !



Voici un court portrait d'artistes qui ont contribuer à l'art animalier 



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L'artiste animalière Jane Kim du programme d’illustration scientifique Bartels de l’Université Cornell aux États-Unis.


Jane Kim est venue au Cornell-Lab-of-Ornithology après avoir obtenu son diplôme du programme d'illustration scientifique de l'Université de l’État de Californie à Monterey-Bay. Ses dessins très précis et détaillés sont également magnifiquement artistiques. En plus de quelques illustrations conceptuelles pour la troisième édition du Handbook-of-Bird-Biology, Jane Kim a créé plusieurs illustrations techniques montrant comment un émetteur transpondeur miniature est attaché à un oiseau limicole une barge rousse (limosa lapponica). Ces illustrations ont ensuite été animées et utilisées dans une vidéo sur la migration des barges rousse  En tant qu'illustratrice de Bartels en 2011, l'expériences fût des plus mémorables. Ça ma permis en autre d'apprendre à préparer des spécimens naturalisés. Elle croit qu'il n'y a pas de meilleure façon d'apprendre l'anatomie qu'en manipulant un vrai spécimen.

Après avoir quitté le programme, Jane s'est imposée comme illustratrice indépendante, spécialisée dans les grandes peintures murales. En 2012, elle a officiellement lancé un studio d'art appelé InkDwell. L'une des premières commandes du studio était From-So-Simple-a-Beginning : The-Evolution-and-Diversity-of-Birds, également connu sous le nom de « The-Wall-of-Birds » au Cornell-Lab.

Jane Kim attribue au programme d’illustration scientifique Bartels d'être la base de sa carrière d'artiste visuelle et d'illustratrice scientifique. Son expérience au Cornell-Lab a encore cimenté sa passion d'aborder l'art avec curiosité, de rechercher une expertise scientifique et de diffuser les connaissances et l'émerveillement. Jane Kim et lnkDwell ont continué à créer de l'art pour inspirer les gens à aimer et à protéger le monde naturel à travers des peintures murales, des livres, des produits et des conférences.


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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime29/3/2024, 08:58

Bonjour !


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Jean-Luc Grondin peintre animalier québécois (1938-2023)


Jean-Luc Grondin est l’un des artistes animalier les plus célèbre du Québec. Il est né à St-Gédéon-de-Beauce, au Québec, en 1938. Quand il était jeune, il aimait dessiner, en particulier les oiseaux et la nature en générale. Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des meilleurs artistes de la faune du Canada. Sa réputation est maintenant de niveau internationale. De 1995 à 1996, Grondin s'est joint à d'autres artistes canadiens de la faune comme Robert Bateman, George McLean, Brent Townsend et Michael Dumas lors d'une exposition de l’art canadien de la faune aux villes de Tokyo et d’Osaka, au Japon.

Le sens du détail, sa finesse créative et son sen de l'esthétique, de même que son sens du mouvement constituent quelques-unes des grandes qualités de Grondin. Dès l'âge de dix ans, il en profite déjà pour observer, avec ses jumelles, les oiseaux qui vagabondent autour de la maison de ses parents. Élève discipliné, il demeure souvent après les heures de classe afin de parfaire sa maîtrise du dessin.

 En 1953, il fait son entrée à l'École des Beaux-Arts de Québec (1953-1957). En 1958-1959, il fait plusieurs métiers, dont celui de travailleur manuel au moulin à scie de son père. Enfin, de 1959 à 1961, il se trouve un emploi comme graphiste aux grands magasins à rayons, le Syndicat de Québec. En 1964, Grondin est engagé comme technicien en arts appliqués au jardin zoologique de Québec. Son travail consiste à produire des affiches, des illustrations et des textes afin que les visiteurs puissent identifier les différentes espèces de mammifères et d'oiseaux.

Lors de ses temps libres, il en profite pour travailler sur certains projets comme la réalisation des illustrations du livre « Les oiseaux du Québec », publié en 1972 et « Nichoirs d'oiseaux », en 1978. Découvrant le plaisir de travailler chez-soi , il décide de se consacrer totalement à son art. Il conservera ce travail jusqu'en 1974. 

 Il se consacre entièrement à la peinture d’oiseaux. Son talent et son habileté à représenter le mouvement dynamique des oiseaux lui permettent d’acquérir une réputation internationale. En 1976, il peint sa première toile, « Hirondelle des granges - la becquée », qu'il vend au Musée Canadien de la Nature à Ottawa, ainsi que celle représentant un « Geai bleu en vol ». L'hirondelle des granges occupe d'ailleurs une place particulière chez Grondin. Grondin a depuis travaillé sur une multitude de projets. On peut y voir ses oeuvres, entre autres, sur les illustrations : des calendriers de la papetière Domtar (1983-1984, 1984-1985, 1985-1986); les timbres-postes canadien en 1986 (Grand-Héron, Oies des neiges, Grand-Duc d'Amérique et Tétras du Canada); aussi pour les photolithographies pour les timbres de la Fondation de la faune du Québec en 1988 (Gélinotte huppée, en sous bois) et pour le 5e anniversaire de l’organisme Habitat-Faunique-Canada.

Depuis cette première toile, Jean-Luc Grondin s'est mérité plusieurs prix et distinctions. En 1983, il reçoit la médaille d'excellence de l'Association des Biologistes du Québec. En 1988, il est nommé Commandeur honoraire des Chevaliers de St-Hubert et une bibliothèque porte son nom, à la ville de Stoneham-Tewkesbury : La bibliothèque Jean-Luc-Grondin. Nous pouvons affirmer que ce fils de St-Gédéon s'est taillé une place et une réputation comme étant un des plus grands artistes naturalistes du monde. Jean-Luc Grondin est décédé subitement à son domicile de Mont-St-Hilaire, à l’âge de 84 ans, le 12 janvier 2023.



Vidéo de Jean-Luc Grondin (1982)

Voici le lien d’une entrevue de la journaliste Michèle Pérusse qui s’entretient avec le peintre animalier Jean-Luc Grondin au sujet de sa passion pour les oiseaux, de ses méthodes de travail comprenant des croquis, des détails et des études de mouvement, ainsi que sa petite production de tableaux. Radio-Canada de l’émission télé : Femme d’aujourd’hui, diffusée le 4 juin 1982.

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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime31/3/2024, 09:30

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Robert McLellan Bateman est un géographe, peintre animalier, auteur, professeur et activiste écologiste. 

Né à Toronto en 1930, Robert McLellan Bateman est titulaire d'un diplôme en géographie de l'Université de Toronto, Robert Bateman a enseigné au lycée pendant 20 ans, dont deux ans en Afrique au Nigeria. Il a voyagé à travers le monde en 1957-58, augmentant son appréciation du patrimoine culturel et naturel. Depuis qu'il a quitté l'enseignement en 1976 pour peindre à temps plein, il a beaucoup voyagé avec sa femme l’artiste photographe, Birgit Freybe dans de nombreuses régions éloignées en nature. La famille a déménagé en Colombie-Brittanique à l’île Saltspring situé près de l’île de Vancouver au golfe de Georgia en 1985.

Robert Bateman est un artiste naturaliste passionné depuis ses tout débuts. Il a toujours peint la faune et la nature, en commençant par un style de représentation, passant par l'impressionnisme et le cubisme vers l'expressionnisme abstraite. Au début de la trentaine, il est revenu au réalisme comme un moyen plus approprié d'exprimer les particularités de la planète. C'est ce style qui a fait de lui l'un des plus éminents artistes représentant le monde de la nature.

Dans les années 70 et au début des années 80, le travail de Robert Bateman a commencé à être salué par la critique et à attirer un énorme public. Son travail se trouve dans de nombreuses collections publiques et privées, et dans plusieurs musées d'art, y compris le National-Museum-of-Wildlife-Art à Jackson-Hole, de l’état du Wyoming. Bateman a eu de nombreuses expositions individuelles dans toute l'Amérique du Nord, y compris une exposition à la Smithsonian-Institution de Washington, DC. L'exposition rétrospective, The-Art-of-Robert-Bateman, a fait le tour du Canada et des États-Unis pendant deux ans, et une exposition individuelle a visité quatre villes de Russie.




L'art de Robert Bateman reflète son engagement en faveur de l'écologie et de la préservation. Depuis le début des années 1960, il est un membre actif d'organisations naturalistes et de conservation, maintenant à l'échelle mondiale. Il est devenu un porte-parole de nombreuses questions d'environnement et de préservation et a utilisé ses œuvres d'art et ses tirages en édition limitée dans des efforts de collecte de fonds qui ont fourni des millions de dollars pour ces causes dignes.

Les livres sur sa vie et son art ont été vendus à plus de 1 000 000 d'exemplaires. Son dernier livre, Robert-Bateman’s-Canada, est sorti en octobre 2017. Il a également fait l'objet de plusieurs films et émissions de télévision. Ses honneurs, ses prix et ses doctorats honorifiques sont nombreux et comprennent l'officier de l'Ordre Du Canada. C'est en l'honneur de la contribution de Robert Bateman à l'art, à l'enseignement et à la conservation qu'une école publique et deux écoles secondaires ont été nommées en son honneur ; il a également reçu 14 doctorats honorifiques.

Bon nombre de ses premières œuvres sont exposées au Centre-Robert-Bateman au port de Victoria, en Colombie-Britannique. C'est un endroit où des idées sur sa vie et ses philosophies peuvent être explorées. Il est associé dans l'esprit du public à l'éducation pro-nature par son travail, ses écrits et sa prise de parole en public. C'est un professeur doué, très social, ses œuvres d'arts sont très instructive et très appréciées. Robert Bateman est perçu par beaucoup comme l'une des voix de l'espoir pour un engagement sain, rajeuni et créative en harmonie avec le monde naturel.

 Il a été nommé officier de l'Ordre du Canada en 1984 et membre de l'Ordre de la Colombie-Britannique en 2001. En 2013, il a reçu la médaille d'or de la Société Géographique Royale Canadienne en reconnaissance de son engagement à préserver le paysage canadien. Les réalisations notables de Robert Bateman comprennent le fait d'être nommé à l'un des 100 champions de la conservation du XXe siècle par les États-Unis. La National-Audubon-Society en 1998 lui a décerné le prix Amnesty-International-Human-Rights-Defender-Award en 2007. Un enseignant bien aimé, un géographe passionné et un naturaliste renommé qui est célébré pour son style réaliste accessible, Robert Bateman est membre à vie de la Royal-Canadian-Academy-of-the-Arts. Il est l'auteur à succès de quatorze livres, dont ses mémoires Life-Sketches. Il continue à peindre et vit avec sa femme artiste, Birgit, à Saltspring Island.

Robert et sa femme, Birgit étaient à sa galerie d'art éponyme pour une séance de dédicace, le dernier jour d'opération après 10 ans au terminal CPR-Steamship à Victoria. Une longue file de personnes s'étendait dans un couloir et dans une autre pièce, attendant une chance de voir le célèbre artiste naturaliste.

Après des décennies à autographier ses œuvres d'art pour ses fans adorateurs, Robert Bateman est bien conscient de sa capacité à signer des montagnes d'estampes, de livres et d'autres souvenirs. « Je n'aurais pas su quand j'avais 12 ou 15 ans que je passerais autant de temps à faire ça », a déclaré l'homme de 94 ans avec un grand sourire. « Je peux signer « Robert Bateman » mille fois toutes les deux heures et demie, me dit-on. « Nous l'avons chronométré une fois ». « J'ai l'impression d'avoir eu de si merveilleux fans qui vont au-delà et qui donnent de leur cœur, ainsi que de leurs heures », « La chose principale de ma vie, c'est le dévouement pour la nature »  a-t-il déclaré. 


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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime6/4/2024, 08:28

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Pierre Girard artiste peintre animalier


Peintre autodidacte, Pierre Girard est né en 1967 à Sorel en Montérégie, au Québec. Il a développé son goût pour le dessin dès sa tendre enfance. En 1984, suite à la visite d’une exposition des oeuvres de Jean-Luc Grondin, il eut le coup de foudre pour l’art animalier. Cette forme d’expression lui plaît tant que, grâce à son talent, il progresse très rapidement. De plus, chaque tableau lui permet de communiquer l’importance qu’il accorde à la sauvegarde des espèces animales et de leur milieu.

Pierre Girard est surtout un peintre réaliste, il s’exprime librement tout en étant très attentif à l’exactitude des détails écologiques et réussit à donner à ses compositions beaucoup de mouvement et de vie. En 1988, il reçoit une bourse qui souligne son implication à promouvoir la conservation de la faune. Plusieurs de ses oeuvres illustrent diverses publications québécoises. Afin d’affiner sa production, il fait de nombreux voyages d’étude dont: les îles De-la-Madeleine en 1990, en Floride aux Everglades en 1992 et en Afrique au Kenya en 1994. Plus près de chez lui, la région des îles de Sorel est pour lui un lieu de grande inspiration. Par ses oeuvres il fait vibrer en nous observateurs, un certain émerveillement de la nature. « Peintre naturaliste, Pierre Girard rend la vie animale avec une rare dextérité. Minutieux, sensible à la mise en situation, par ses œuvres, il explore la nature dans sa réalité profonde. Son registre de sujets est large, touchant la faune sauvage d’ici comme celle de l’étranger. Pour les amateurs d’art naturaliste, les œuvres de Pierre Girard sont particulièrement prisées. » selon le journaliste en oeuvre visuel Robert Bernier pour la revue Parcours.


Une passion depuis toujours

Alors qu’il avait à peine 16 ans, Pierre Girard a été approché par une galerie d’art à Lavaltrie. Il est même entré dans le répertoire des peintres du Québec en étant le plus jeune du groupe. Puis vers l’âge de 18 ans, alors qu’il exposait déjà ses œuvres, il a participé à un concours de la FFQ (Fondation de la Faune du Québec). Une dizaine d’artistes québécois étaient sélectionnés et se faisaient donner un sujet animalier qu’ils devaient peindre pour un timbre de conservation.

L’artiste Pierre Girard se taille une place de plus en plus importante dans l’univers de l’illustration de timbre. Il a décrocher une deuxième victoire consécutive au concours Habitat-faunique-Canada grâce à sa toile d’oies à front blanc (anas albifrons), Lumière-Nordique. En 2022, l’artiste-peintre a raté de peu un doublé, car il est arrivé en seconde place pour la FFQ (Fondation de la faune du Québec) avec sa représentation de son hibou des marais (asio flammeus).

Après les représentations d’une chevêche des terriers (athene cunicularia) en 2018 et Fond-Marin en 2020, Pierre Girard a peint une tortue mouchetée (emydoidea blandingii) qui a fait l’unanimité au sein du jury appelé à sélectionner l’œuvre gagnante. « On m’a soumis le sujet, puis j’ai été choisi à l’unanimité parmi trois artistes canadiens. Le pire, c’est que j’ai soumis trois croquis et ils ont choisi le premier que j’ai fait à main levée. Puis on m’a dit que mes trois croquis étaient leurs trois premiers choix ! … Ça me fait chaud au cœur de voir que mon travail est apprécié », se réjouit le peintre animalier sorelois.

L’artiste de 57 ans a également impressionné les juges par son style à l’ancienne. « La plupart des artistes travaillent avec des ordinateurs. Moi, je suis plus « old-school », avec de la peinture acrylique à la main. Ils semblent apprécier puisque mes œuvres ont été choisies à l’unanimité en 2018, 2020 et 2021 », lance Pierre Girard. Seules ses pièces de 2018 et 2021 sont en circulation. Celle de 2020 sont disponible uniquement aux meilleurs clients de la Monnaie Royale Canadienne. « Elle était spéciale à faire celle-là puisqu’il y avait une pierre précieuse dedans et beaucoup plus de détails à peaufiner. Je devais peindre deux versions, une version de jour et une de nuit, parce qu’elle vient avec une version « blacklight » et quand on l’éclaire, c’est la version de nuit qu’on voit », décrit-il.

Son talent a été remarqué à trois reprises, alors que son geai bleu (cyanocitta cristata) a été choisi pour un timbre en 2001, ses oies des neiges (anser caerulescens) en 2009 et son martin pêcheur (ceryle alcyon) en 2020. « C’est un concours très prisé auquel on n’a pas le droit de participer chaque année. Je suis donc très content d’avoir pu gagner trois fois », indique le sorelois. Au fil des années, WHC (Habitat-faunique-Canada) l’a remarqué grâce à ses œuvres animalières peintes au Québec. « C’est eux qui m’ont approché, c’est vraiment flatteur d’être reconnu par un si gros organisme canadien. Quand j’ai commencé à peindre en 1983, c’était impossible à ce moment dans ma tête de me retrouver là. J’avais des idoles peintres qui faisaient ces timbres là », témoigne l’artiste.

Ses œuvres ont été choisies à deux reprises par l’organisme canadien, soit les sarcelles à ailes vertes (anas carolinensis) en 2010 et les canards branchus (aix sponsa) en 2018. « Ç’a eu des répercussions jusqu’en Ontario, ça m’a permis d’exposer aux galeries du parc provincial Algonquin. J’y suis depuis quelques années grâce à ce concours », se réjouit-il. Par la suite, Habitat-Faunique-Canada a invité le peintre animalier au concours de la Monnaie-Royale-Canadienne. « Ça, c’était vraiment spécial. Quand la première pièce est sortie en 2018, ma fille de 8 ans à ce moment a dit : « Ça va être encore là quand tu vas être en poudre ! …« Rires ». Effectivement, une pièce de monnaie, ça dure longtemps et ça circule partout au Canada, c’est gratifiant ».


Vivre de son art

Rares sont les artistes qui vivent uniquement de leur art dans la région. Pierre Girard se considère d’être parmi eux. « J’ai été musicien aussi et je pense à eux en ce moment. Ce n’est pas drôle pour les artistes qui font de la scène. Moi, c’est pas si mal, c’est de l’art visuel, donc je peux continuer à peindre et à vendre mes tableaux à des particuliers ou des galeries, mais ce n’est pas tout le monde qui a cette chance », souligne-t-il. « Il reste que ce serait facile de tomber dans l’indiscipline, poursuit-il. Je me lève tôt, je travaille fort et j’y mets du cœur dans mes toiles. Je crois que rien n’arrive pour rien et qu’avec le travail, … tout peut arriver ! », conclut l’artiste.



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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime7/4/2024, 09:12

Bonjour !



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Michael Dumas, peintre animalier.

Michael Dumas est né en 1950 au village de Whitney, en Ontario, une petite communauté situé à l'extrémité Sud-Est du parc Algonquin. Cette proximité de Michael Dumas avec la nature sauvage a eu une influence sur sa pratique de cet artiste. En observant la faune et la nature de sa région environnante, l'artiste a chercher à dépeindre ses sujets de manière réaliste tout en maintenant l'équilibre avec des pinceaux pour créer une atmosphère dans ses peintures à l'huile. 

L'art de Michael se caractérise par un dessin magistral et une sensibilité inhabituelle aux subtilités du détail, de la forme, de la couleur et de la composition. Le fondateur du magazine Wildlife-Art, Robert J. Koenke reconnaît à la fois le caractère unique et la reconnaissance internationale de l'art de Dumas lorsqu'il dit : « Je peux reconnaître une œuvre de Michael Dumas de l'autre côté d'une pièce, ou la choisir parmi une foule d'autres artistes. Son art est invariablement stimulant aussi bien qu'intéressant. Même ses dessins sont des chefs-d'œuvre. Son style est unique, et grâce à lui, il a fait sa marque dans le monde de l'art. C'est quelque chose que chaque artiste doit œuvrer dans sa carrière s'il doit atteindre la notoriété ».

Les efforts de conservation dans le monde entier ont bénéficié du dévouement et du soutien de Michael. Au moment où il a reçu le prix Carling-OKeefe-Professional-Conservationist-Award en 1986, on a estimé qu'il a joué un rôle déterminant dans la collecte de plus de cinq millions de dollars pour des projets de conservation. En sa qualité de partisan de la conservation, il a travaillé aux côtés de personnalités notables telles que H.R.H. Prince-Philip, H.R.H. Le prince Bernhardt et le prince et la princesse Hitachi de la famille impériale japonaise. Michael a également participé à la campagne de collecte de fonds pour soutenir les efforts du Dr. Richard Leakey au Kenya, en association avec M. et Mme James Stuart, et d'autres célébrités du cinéma.

Une partie importante de l'art de Michael reflète sa préoccupation pour le bien-être du monde naturel. Un projet de cinq ans lancé en 1978 et soutenu par le programme d'explorations canadiennes du gouvernement canadien a représenté des espèces en voie de disparition du Canada. Cette collection a constitué le cœur d'une exposition de 1981 sur le même thème à la prestigieuse McMichael-Canadian-Collection à Kleinberg, en Ontario.

Dans le cadre de son dévouement personnel pour la conservation de la nature, de nombreuses pièces de l'artiste font partie du Programme d’Explorations Canadiennes représentant des espèces en voie de disparition du Canada, le WWF (Fonds Mondial pour la Nature), le CNC (Conservation de la Nature du Canada), le NCC (Partenariat pour les parcs canadiens), la OFAH (Fédération des pêcheurs et chasseurs de l'Ontario) et le BLI (Conseil international pour la préservation des oiseaux). Les œuvres de l'artiste ont été exposées à travers le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni et au Japon, attirant l'attention et des prix internationaux tout au long de sa carrière.

 En 1987, une série sur les oiseaux de proie en voie de disparition a été créée en collaboration avec le WCF (Wildlife'87-Conservation-Fund). Michael a également produit des peintures pour promouvoir et recueillir des fonds pour de nombreux groupes de conservation. Une série représentant des oiseaux rares, en voie de disparition et éteints du monde, et une autre dédiée à l'albatros à queue courte ont été achevées sous les auspices de la distillerie japonaise Suntory-Corporation et de la WBSJ (Wild-Bird-Society-of-Japan).

Les dessins et les peintures de Michael ont été exposés dans de nombreuses galeries et musées à l'échelle internationale, y compris le Musée National du Canada, la McMichael-Canadian-Collection, le Royal-Botanical-Gardens, à Hamilton, le Royal-Ontario-Museum de Toronto, le Theodore-Roosevelt Inaugural-National-Historic-Site de Buffalo, N. Y, le Musée d'art de Suntory de Tokyo et d’Osaka au Japon, le musée d'art Yamanakako-Takamura  au Japon. La Mitsukoshi-Gallery de Tokyo, la Matsuya-Gallery de Tokyo, la Sogo-Gallery d’Osaka, le Nature-In-Art de l’International-Museum-of-Wildlife-Art  de Gloucester en Angleterre.

De nombreux livres, magazines, films, timbres-poste canadiens et pièces commémoratives ont mis en vedette l'art de Michael et il est également un écrivain publié. Il est inscrit dans le répertoire Who’s-Who-in-Canada de l’Université de Toronto depuis 1994.





La bande sonore de cet vidéo est assez mauvaise, vous pouvez afficher le sous-titrage pour mieux comprendre cette entrevue sur Michael Dumas.



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MessageSujet: Re: Peindre les oiseaux.   Peindre les oiseaux. Icon_minitime13/4/2024, 08:14

Bonjour !



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Jean-Paul Riopelle, peintre, graveur et sculpteur.


« … La nature reste une énigme pour moi : on ne la perçoit jamais dans toute sa totalité. Elle est un peu comme moi, toujours en train de partir ». - Jean-Paul Riopelle, 1993.


L’artiste Jean-Paul Riopelle (1923-2002) commence sa carrière à l’école polytechnique en 1941 et fait des études en génie avec des cours en architecture et en photographie. Son enthousiasme d’enfant pour la création artistique devient un passe-temps à cette époque et il se décrit lui-même comme un peintre du dimanche avec un style académique et contraint. Jean-Paul commence à dessiner très jeune. En 1929, à l’âge de 6 ans, son père Léopold le confie à un artiste montréalais, Henri Bisson (1900-1973), professeur de dessin à l'école Saint-Louis-de-Gonzague de Montréal. Ils se retrouvent chaque samedi pendant une dizaine d'années pour peindre des paysages, des personnages et des natures mortes. 

En 1939 et 1940, il est inscrit à l’école d’enseignement supérieur d’ingénierie de l’Université de Montréal et suit également des cours d'architecture durant deux ans.

 En 1942, il s’inscrit à l’EBAM (École des Beaux-Arts de Montréal), puis change son orientation pour l’approche moins académique de l’école du meuble où il obtient son diplôme en 1945. Là, il étudie auprès du peintre, sculpteur et professeur Paul-Émile Borduas (1905-1960) qui avais été engagé à titre de professeur de dessin pour l’école du meuble en 1937 pour remplacer l’artiste Jean-Paul Lemieux qui avais accepté un poste à l’EBAQ (École des Beaux-Arts de Québec). Paul-Émile Borduas étais un professeur extrêmement dévoué pour ses étudiants et qui leurs accordaient beaucoup de liberté artistique. 

C’est sous la direction de Borduas que Riopelle fait sa première peinture abstraite. Borduas et plusieurs de ses étudiants, dont Jean-Paul, forment un groupe qui travaille, se fréquente et expose ensemble (1942-1945). Ce groupe se fait connaître sous le nom « Les automatistes » reconnues pour leur méthode spontanée de peinture qui puise à l’inconscient comme à une source. 

En juin 1946, les finissants de l’École du meuble exigeant le départ d’un professeur d’ébénisterie dont ils réprouvent les méthodes d’enseignement, ils font la grève, une grève dont on accuse Borduas d’être l’instigateur. L'un des organisateurs de cette grève à l’époque étais nulle autre que Jean-Paul Riopelle. 

En 1948, Paul-Émile Borduas écrit le fameux manifeste politique « Le Refus Global » que signent plusieurs de ses étudiants, notamment Riopelle. À sa parution, le manifeste scandalise les autorités ecclésiastiques, les politiciens et la presse, qui condamnent une grande partie les revendications du manifeste. Borduas perd son emploi d'enseignant à l'école du meuble qu'il occupait depuis 1937, puis s’exile aux États-Unis.

Riopelle s’expatrie en France ou il présente sa première exposition solo dans un haut lieu de la peinture surréaliste, la galerie La Dragonne, à Paris en 1949. Durant la fin des années 1940 et le début des années 1950, il se lie d’amitié avec des artistes, écrivains et propriétaires de galeries, notamment le peintre Georges Mathieu (1921- 2012) et le galériste Pierre Loeb (1897-1954), qui le présentent au poète, écrivain et théoricien du surréalisme André Breton (1896-1966). Il rencontre également le peintre, sculpteur et poète Jean Arp (1886-1966) et Antonin Artaud (1896-1948) théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète à la galerie Loeb du quartier St-Germain-des-Prés à Paris.

Jean Paul Riopelle à crée un style de peinture où il applique en épaisseur avec une truelle de grandes quantités de couleurs sur la toile, comme dans « Pavane » (1954) et « La roue II » (1956). Durant les années qui suivent, l’artiste connaît un succès grandissant et s’intègre toujours davantage dans le milieu culturel parisien.

Il est représenté à la ville de New York et participe aux biennales de l’art contemporain à Venise (1954) et au Brésil à Sao Paulo (1955). Il passe ses soirées dans les bistros de Paris avec ses amis, notamment le dramaturge Samuel Beckett (1906-1969) et l’artiste Alberto Giacometti (1901-1966).

À partir de l’années 1960, Riopelle renouvelle ses liens avec le Québec. Des expositions sont présentées au MBAC (Musée des Beaux-Arts du Canada, 1963) et au MNBAQ (Musée National des Beaux-Arts du Québec) il organise une rétrospective en 1967. 

Au début des années 1970, il se construit une maison et un atelier dans la région des Laurentides. À compter de 1974, il consacre son temps entre Ste-Marguerite au Québec et St-Cyr-en-Arthies du Val-d'Oise en France. Jean-Paul Riopelle participe à sa dernière exposition en 1996. Il fait l'acquisition du Manoir McPherson-Lemoine, aussi appelé le Domaine seigneurial de l'Île-aux-Grues, une maison patrimoniale de 1769 sur cette île de l’estuaire du golfe St-Laurent. De ce domaine, bordé par des eaux saumâtres du St-Laurent, il scrutait le moindre mouvement des oies blanches migratrices, ce qui deviendra son principal sujet de peinture jusqu'à sa mort. Il profite de cette proximité avec la nature pour renouer avec l’art de la figuration. 

Jean-Paul Riopelle a passé plusieurs années à perfectionner la technique du « All-Over », qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d'éclats de peinture en couches multiples, technique picturale emblématique du peintre américain Jackson Pollock (1912-1956) maitre de l’expressionnisme abstrait. Par la suite, il se tourne vers la peinture au pochoir avec des bombes en aérosol. Parmi ces oeuvres il créa en gravure « Oies 1 » 1981. En 1992, il peint « L'Hommage à Rosa Luxemburg », c’est la plus grande œuvre jamais réalisée par Jean-Paul Riopelle, une séquence narrative de 30 tableaux, intégrés en un triptyque mesurant plus de 40 mètres de longueur. Cette œuvre iconique de Jean-Paul Riopelle a été réalisée à son atelier de l'Île-aux-Oies en novembre 1992, après qu'il eut appris le décès, à Paris, de son ancienne compagne, la peintre américaine Joan Mitchell (1926-1992), avec qui il a partagé sa vie pendant 25 ans.

Il termine sa carrière avec quatre premiers prix internationaux et devient, par le fait même, l'un des plus grands peintres de l'histoire artistiques canadienne.

En 1994, il vit tantôt à Ste-Marguerite-du-lac-Mason, tantôt à l’île Aux-Grues au Québec.

En 2007, Jean-Paul Riopelle cède sa propriété de l’île Aux-Grues au groupe de conservation des milieux naturels de la CNC (Conservation de la Nature Canada).

À sa mort le 12 mars 2002, le gouvernement du Québec lui réserve des obsèques nationales.





Les cent ans de Jean-Paul Riopelle





Entretien en 1990 avec le peintre québécois de renommée internationale, Jean-Paul Riopelle. Propos sur ses créations et sur sa vie. Son atelier, sa façon de vivre, sa façon de peindre. Les peintres qu'il a fréquentés. Ses débuts et son installation à Paris. Son amitié avec Paul-Émile Borduas. L'importance des amis et de la fête. Son enfance, ses parents. La spéculation et l'art




Historique de l’Isle Aux-Grues



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Bonjour !



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Roger Tory Peterson, éditeur, illustrateur et peintre naturaliste.


Roger Tory Peterson (1908 - 1996) était un naturaliste, ornithologue, illustrateur et éducateur américain, et l'une des inspirations fondatrices du mouvement environnemental du Smile siècle. Peterson est né à Jamestown, une petite ville situé au nord de l’état de New York, au sud du Grand-Lac Érié. le 28 août 1908. Son père, Charles Gustav Peterson (1868 - 1947), était venue de Karlstad en Suède pour émigrer en Amérique, quand il était enfant. La mère de Roger, Henrietta Badar (1880 - 1976), était une immigrante venu d’Allemagne en Amérique à l'âge de quatre ans, elle a grandi à ville de Rochester, de l’état de New York. Elle enseignait à la ville d’Elmira, New York, lorsqu'elle a rencontré Charles. Les deux se sont mariés et ont déménagé à Jamestown, où Charles a pris un emploi dans une usine de meubles locale. 

Le deuxième prénom de Roger rend hommage à son oncle Tory qui vivait à Oil-City, en Pennsylvanie, au sud de Jamestown. Il a obtenu son diplôme d'études secondaires en 1925 et est allé travailler dans l'une des nombreuses entreprises de meubles de Jamestown. L'un de ses professeurs de lycée, Mlle Hornbeck, l'avait encouragé à dessiner et à peindre des oiseaux et à la nature pendant qu'il attendait de gagner suffisamment d'argent pour acheter un appareil photo. Plusieurs mois après avoir obtenu son diplôme, il s'est rendu à la ville de New York pour assister à une réunion de l’AOS (American-Ornithologists-Society), où il a rencontré des personnalités éminentes telles que le célèbre peintre naturaliste Louis Agassiz Fuertes (1874 - 1927) ainsi que des nouveaux venus comme l’ornithologiste Joseph Hickey (1907 - 1993).

Peu de temps après, il a déménagé à la ville de New York et a gagné de l'argent en peignant des meubles, afin de pouvoir assister à des cours à l’ASL (Art-Students-League) en 1927-1929 et plus tard à la NDA (National-Academy-of-Design). Il a également réussi à entrer dans le finalement célèbre BCBC (Bronx-County-Bird-Club), même s’il n’étais pas résident du Bronx. Il espérait fréquenter l'Université Cornell, mais les finances de sa famille n'étaient pas suffisantes pour le coût des frais de scolarité. Au lieu de cela, il a réussi à obtenir un poste de professeur d'art à la Rivers-School de Brookline, de l’État du Massachusetts. En 1934, il fit éditer son premier guide d’identification des oiseaux « A Field Guide to the Birds ». Ce fut un grand succès. La série initiale étais prévue à 2 000 exemplaires s'est vendue en seulement une semaine. Le guide se vendais $2.75 à l’époque aujourd’hui un exemplaire de cette édition vaut facilement plus de $10 000 chez les collectionneurs.

Le premier travail de Peterson sur les oiseaux a été un article « Notes from field and study » dans le magazine Bird-Lore de la NAAS (National Association of Audubon Society). En 1934, il publie son deuxième guide des oiseaux, un nouveau type de guide d’identification d’oiseaux, beaucoup plus accessible pour le grand public. Il a tout vendu sa première impression de 2‚000 exemplaires en une semaine et a fait l'objet de six ré-éditions. L'une des inspirations de son guide de terrain a été de faire des diagrammes de canards. Le célèbre système d'identification mis au point par Roger Tory Peterson il y a plus de 50 ans , avait la particularité d’avoir des dessins schématiques en couleurs avec des flèches pour souligner les points caractéristiques de chaque espèce d’oiseaux. Il a co-écrit « Wild-America » avec le naturaliste britannique James Fisher (1912 – 1970) et a édité ou écrit de nombreux volumes de la série PFG (Peterson-Field-Guide) sur des sujets allant des roches, des minéraux aux coléoptères en passant par les reptiles. Il a développé son propre système d'identification qui est reconnu pour la clarté de ses illustrations et sa délimitation des détails pertinentes de ses guides d’identification de terrain.

Selon le biologiste Paul R. Ehrlich, président du Centre de biologie de la conservation de l’Université de Stanford de Californie a déclaré à propos de Roger Tory Peterson « Au cours de XXe siécle, personne n'a fait plus pour promouvoir un intérêt pour le monde vivants que Roger Tory Peterson, l'inventeur du guide de terrain moderne ».

Roger Tory Peterson a reçu la médaille Eisenmann de la Linnaean-Society-of-New York en 1986, la « Medal of Freedom »  des États-Unis et « l’Orde van de Gouden Ark » des Pays-Bas. En 1977, il a été honoré par deux loges du district suédois du « Vasa Orden av Amerika » pour être le suédois-américain de l'année. Il a été nominé pour le prix Nobel de la paix et a reçu des doctorats honorifiques de nombreuses universités américaines.

Il est décédé en 1996 chez lui à Old-Lyme, dans le Connecticut. Ses restes ont été incinérés, et ses cendres ont été disperser en parties dans la réserve faunique de Great-Island située près d’Old-Lyme et du détroit de Long Island de l’État du Connecticut, sous les monuments commémoratifs au cimetière de Duck-River à Old-Lyme et au cimetière Pine-Hill du village de Falconer, soit à 4 km au nord-est de la ville de Jamestown de l’État de New York.

Le succès populaire de ses guides d’identifications perdure jusqu’à aujourd’hui : ses livres ont connus quatre rééditions majeures et près de cinquante réimpressions pour un total de sept millions d’exemplaires.




Dans cette vidéo, le naturaliste et défenseur de l'environnement américain Keen Kaufman explique comment Roger Tory Peterson a pu combler le fossé entre l'illustration et l'art dans son travail.





Qui était Roger Tory Peterson et comment a-t-il réussi, à l'âge de 25 ans, de révolutionner l'observation des oiseaux ? Qu'a-t-il accompli d'autre au cours de sa longue carrière ? Enfin, comment les principaux ornithologues d'aujourd'hui voient-ils l'oeuvre de Peterson ?  Comment il a façonner la façon dont nous voyons et apprécions les oiseaux aujourd'hui ?




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Aperçue de la première édition du guide d'observation de Roger Tory Peterson (1934).



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