Création d’un parc de conservation à L’Épiphanie ...?, Lanaudière.

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16 août 2023


La municipalité de L’Épiphanie se mobilise afin d’assurer l’intégrité du site du lac Béram. Un premier projet de règlement visant à modifier le zonage municipal pour en faire un parc de conservation fut adopté lors de la séance du conseil du 16 août 2023.

Bien que la Ville soit limitée dans ses actions, n’étant pas propriétaire du lac et de son barrage, celle-ci s’est montrée sensible aux préoccupations des citoyens, qui craignaient pour certains de voir disparaître ce milieu naturel. « Présentement, le lac Béram fait partie d’une zone d’habitation selon le règlement d’urbanisme. Si quelqu’un voulait construire des maisons sur ce site, il le pourrait. Aujourd’hui, on vient changer le règlement de zonage sur cette zone pour s’assurer qu’il n’y ait pas un promoteur quelconque qui voit l’attrait d’acheter un immense terrain à Revenu Québec pour en faire une promotion immobilière », explique Steve Plante. En prenant le statut de parc de conservation, ce petit lac d’une superficie de 6,26 ha et de son terrain adjacent devront maintenir une vocation collective dans le futur, et ce peu importe qui s’en portera acquéreur.

La Ville n’étant pas propriétaire du lac ni du terrain qui l’abrite. C’est plutôt Revenu-Québec qui agit à titre d’administrateur provisoire depuis que l’Association des Résidents du Domaine des Deux-Lacs, précédente propriétaire, a été laissée à l’abandon par ses administrateurs. Plusieurs étapes devront encore être franchies avant la modification officielle du zonage. Comme l’exige la loi, une consultation publique, où le projet sera présenté à la population, aura lieu le 11 septembre prochain à 18 h 30, à l’hôtel de ville de L’Épiphanie.


Problèmes d’infiltration causée par les eaux souterraines.

L’exécution des mesures d’urgence sont exigés par le MELCCFP (Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs) procèdera à l'abaissement du lac Béram, à proximité du barrage, dans la municipalité de L'Épiphanie, et ce, pour une durée indéterminée.

Après avoir identifié une infiltration d'eau contenant des sédiments, en aval, au pied du barrage, le 24 juillet 2023, l’organisme gouvernemental s’est empressé d’abaisser le niveau du lac dans le but de faire des vérifications et d’assurer la sécurité des résidents limitrophes. En effet, le risque de rupture du barrage ne pouvait être négligé dans les circonstances. À un certain moment, le niveau de l’eau est devenu très bas, exacerbant l’inquiétude des citoyens. Le MELCCFP, mandaté par Revenu-Québec, devait en fait établir la source de l’infiltration, ce qui explique cette action. « Revenu-Québec nous a informés que les analyses étaient toujours en cours. Toutefois, selon les analyses préliminaires, les fuites ne seraient pas causées par le barrage, mais par la nappe phréatique qui est très haute à cet endroit », a voulu rassurer le maire de la municipalité de  L’Épiphanie, Steve Plante. Ces premières données confirment que le barrage ne présente pas de danger pour la sécurité des gens qui se trouvent à proximité. La collecte d’information se poursuit néanmoins et devrait durer une partie de l’automne. L’exercice permettra à Revenu-Québec de brosser un portrait exact de la situation du lac Béram. « Une fois les études complétées par le ministère de l’Environnement québécois, différents scénarios nous seront présentés, probablement au mois d’octobre. D’ici là, le lac Béram devrait être maintenu au niveau du premier tuyau d’écoulement du barrage », informe le maire.

Cette opération est nécessaire, étant donné qu'une infiltration d'eau contenant des sédiments a été constatée, en aval, au pied du barrage, le 24 juillet dernier. L'abaissement du plan d'eau devrait d'assurer la sécurité du barrage et de procéder à des travaux d'inspection pour identifier la cause de cette infiltration. Il est important de souligner que, pour le moment, le Ministère ne considère pas que l'intégrité structurale du barrage présente des problèmes de sécurité imminents ou du danger pour les maisons situées en crête. D'autres informations seront communiquées dès que l'intervention sera terminée. Le barrage Béram est sous l'administration provisoire de Revenu-Québec, qui a confié au Ministère de l’Environnement le mandat de réaliser la surveillance et les interventions jugées urgentes pour assurer sa sécurité.


Suite à la baisse du niveau du lac, la faune du lac Béram est ébranlée.

Bien entendu, l’abaissement du lac Béram ne fut pas sans conséquences pour la faune présente dans ses eaux. Plusieurs riverains ont d’ailleurs vivement dénoncé la présence de nombreux poissons morts et échoués sur les rives du lac. La Ville de L’Épiphanie s’est attristée de ce constat. Le maire Plante a toutefois tenu à nuancer en précisant que la sécurité de la population avait primé dans le choix des actions à prendre par le ministère dans ce dossier. « Des experts ont été dépêchés sur place afin de re-localiser les poissons en vie dans une rivière voisine près du site, soit la rivière De-L’Achigan. Malheureusement, les captures qui ont été faites ne contenaient que des espèces de poissons exotiques envahissantes. Il n’y avait donc pas de bienfaits à les re-localiser dans cette rivière », a-t-il mentionné.




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2 octobre 2023










Si le nouveau règlement de zonage est adopté, le terrain du lac Béram n’aura d’autres usages permis que la conservation des milieux naturels, des milieux humides, des cours d’eau et des bandes de protection riveraines. Le conseil municipal a tranché. Le nouveau règlement de zonage des lots (3184470 lac Béram et 5828012 lac d’Or) où sont situés les lacs du Domaine-Des-Deux-Lacs à L’Épiphanie ne pourront se voir transformer en parc, ni accueillir d’aire de pique-nique ou de sentiers multi-fonctionnels. Au vu et au su des inquiétudes soulevées par certains riverains, le conseil a choisi de retirer la classe d’usage permettant ce type d’activités au règlement qu’elle soumettra bientôt à la MRC de L’Assomption pour modification au schéma d’aménagement et de développement révisé.

En effet, le second projet de règlement adopté le 20 septembre dernier est maintenant dépourvu du code d’usage 301 (zone développée anthropique), pour ne conserver que la classe 302 qui, rappelons-le, n’autorise que les aires de conservations des milieux naturels, des milieux humides, des cours d’eau et des bandes de protection riveraines. Plusieurs intéressés du dossier s’étaient d’ailleurs déplacés pour découvrir l’issu de la consultation précédemment tenue. Ceux-ci ont semblé soulagés de l’écoute reçue de la part de la municipalité.


- Marie-Christine Gaudreau, Hebdo-Rive-Nord.


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8 novembre 2023




Dossier du lac Béram : François Legault se dit près à soutenir la ville de l’Épiphanie à acquérir des terrains en bordure du lac ainsi que de contribuer aux travaux d’aménagements pour sécuriser le lac Béram.

De passage pour un point de presse de la municipalité de Charlemagne, le premier ministre et député de L'Assomption, François Legault a commenté sur l’avenir du lac Béram de la municipalité de L’Épiphanie. Un débat public qui a fait couler beaucoup d’encre dans les dernières semaines de cette région de Lanaudière. Le premier ministre se dit conscient du problème et il tente de trouver des solutions avec les autorités municipales pour des ententes. « Écoutez, le défi c'est qu'il y a des terrains qui sont privés, ce qui fait que c'est compliqué pour le gouvernement d'aller investir dans des terrains privés, c'est une solution qu'on envisage, on n'est pas rendu là. Mais ce qu’on aimerait c'est que la Ville de L'Épiphanie achète certains terrains puis que nous on finance la ville pour aider à faire une partie des travaux. Mais c'est pas évident parce que la ville, en plus, est poursuivie […] Là, ils ont baissé le niveau [d’eau], mais c'est pas exclu de le monter, c'est juste qu’il y a du travail à faire, il y a de l'argent à investir, puis c'est compliqué d'investir tant que les terrains sont privés. Comme je dis, une des solutions c'est que la ville s'entende pour acheter certains terrains puis que nous on aide financièrement la ville pour faire des travaux. C’est un dossier complexe qui peut prendre un certain temps, en nombre de mois ou d’années », d’ajouter François Legault.

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