Études du goéland à bec cerclé, île Deslauriers, Varennes, Montérégie.

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Balbuzard890
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MessageSujet: Études du goéland à bec cerclé, île Deslauriers, Varennes, Montérégie.    Études du goéland à bec cerclé, île Deslauriers, Varennes, Montérégie.  Icon_minitime18/1/2023, 08:39

Bonjour !

Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur les goélands à bec cerclé (Larus delawarensis), allez voir ce lien ( le-goeland-bec-cercle-ce-pique-assiette-opportuniste), un article très intéressant du magazine INTER, un magazine de l’Université du Québec à Montréal rédiger par Pierre-Étienne Casa. 

L’article porte sur les études faites au fleuve St-Laurent, à l’île Deslauriers. C'est une petite île du territoire de la ville de Varennes située à l’aval de l’île de Montréal à la hauteur de la ville de Repentigny. Cette petite île, d'une superficie d'un kilomètre carré, abrite la plus grosse colonie de goélands à bec cerclé au Québec, et elle est l’une des plus importantes au Canada. «On y retrouve près de 45 000 couples, ce qui représente 5 % de la population mondiale de l’espèce», ce qu’explique Jean-François Giroux, professeur du Département des sciences biologiques est un spécialiste non pas des espèces menacées, mais de celles jugées surabondantes. Lui et son équipe s’intéresse spécifiquement à cette espèce de Laridae (goélands, mouettes, sternes, guifettes, noddis, gygis et becs-en-ciseaux) que l’on retrouve exclusivement sur le continent nord-américain.


Allez voir à ce lien sur un survol des études du comportement du goéland à bec cerclé effectué par l’UQAM (Université du Québec à Montréal) :
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Balbuzard890
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MessageSujet: Re: Études du goéland à bec cerclé, île Deslauriers, Varennes, Montérégie.    Études du goéland à bec cerclé, île Deslauriers, Varennes, Montérégie.  Icon_minitime12/5/2024, 08:10

Bonjour !


12 mai 2024


Nouvelle étude sur la colonie de goéland à bec cerclé de l’île Deslauriers



L’érosion des berges et une plante envahissante menacent une île unique qui héberge la plus grosse colonie de goélands à bec cerclé du fleuve St-Laurent et qui est devenue un lieu de recherche scientifique prisé.

Pas toujours apprécié de la population parce qu’il est gourmand et chapardeur jusque dans les stationnements des McDonald’s, le goéland à bec cerclé (larus delawarensis) est une excellente espèce pour étudier les divers polluants issues des dépotoirs. Selon les scientifiques, le fait de respirer les émanations auraient plus d’effet que l’ingestion d’aliments contaminés par le système digestif des oiseaux.

 L’île Deslauriers est située au large de la municipalité de Varennes, à 1,5 km en aval de l’île Ste-Thérèse au fleuve St-Laurent et c’est un paradis de nidification pour cette espèces de laridé étudié sur place depuis 35 ans. Mais le nombre d’oiseaux de cette colonie est en chute libre depuis deux décennies, ce que les experts ne s’expliquent pas. Une équipe de journalistes du Journal de Montréal a accompagné un groupe de chercheurs sur place.


Les restes de table au menu

Jadis confiné aux rivages de la côte Est du Canada et des États-Unis, le goéland à bec cerclé s’est adapté à merveille aux restes de tables des zones urbaines, jetés dans les ordures et aujourd’hui dans le compost. « On compte trois grands dépotoirs autour de l’île, qui constituent des banquets à ciel ouvert pour cette espèce omnivore et opportuniste », explique le biologiste Jonathan Verreault.


Des oiseaux sentinelles

Si les chercheurs s’intéressent au goéland à bec cerclé, c’est qu’il est une excellente espèce dite « sentinelle », qui, comme le canari dans la mine, nous apprend quels effets la pollution peut provoquer sur le cerveau. C’est une espèce indicatrice des changements d’un écosystème. Peu farouche, résistant et de bonne taille, on peut le re-capturer en lui mettant divers dispositifs (GPS) sur le dos. Durant la nidification, son instinct lui dicte de revenir au nid. Ce qui favorise son suivi par les scientifiques.


Érosion fluvial et roseau commun

« Les gros bateaux qui transitent sur la voie maritime du St-Laurent créent d’immenses vagues qui emportent chaque année des pans de terrain de plusieurs des îles situées trop près de cette voie maritime. Dès les années 2010, on s’inquiétait de la diminution de la surface de l’île Deslauriers qui mesure moins d’un kilomètre carré. Elle aurait perdu le tiers de sa superficie en une seule décennie. L’île rapetisse rapidement à cause de l’érosion fluvial, et en plus,  l’envahissement du sol par le roseau commun (phragmites australis), occupe de plus en plus de place, un environnement ou le goéland à bec cerclé ne niche pas », précise Jean-François Rail, du SCF (Service Canadien de la Faune) pour Environnment-Canada qui note les fluctuations démographiques depuis 35 ans.

Jadis confiné aux rivages de la côte est du Canada et des États-Unis, le goéland à bec cerclé s’est adapté à merveille aux restes de tables des zones urbaines, jetés dans les ordures et aujourd’hui dans le compost. « On compte trois grands dépotoirs autour de l’île, qui constituent des banquets à ciel ouvert pour cette espèce omnivore et opportuniste », explique le biologiste Jonathan Verreault de l’UQAM (Université du Québec à Montréal), qui étudie depuis 2009 la colonie de goélands à bec cerclés. Chaque année, ce professeur et chercheur obtient les permis nécessaires aux interventions des différentes équipes qui se succèdent de la ponte des œufs à l’éclosion, entre le mois d’avril à mai. 


Jadis, c’étais la plus grande colonie du Canada et possiblement au monde

L’an dernier, il ne restait que 17 644 couples nicheurs à l’île Deslauriers. C’est trois fois moins que 20 ans plus tôt, alors qu’on avait recensé 50 810 couples, donc plus de 100 000 individus, rapporte Environnement-Canada. À son apogée, la colonie de l’île Deslauriers représentait 5% de tous les individus de cette espèce dans le monde, selon le site ornithologique du ZICO (IBA-Canada - Important Bird Areas-Canada). La colonie de goéland à bec cerclé était alors la plus importante au Canada, et possiblement au monde, selon les données ornithologiques disponibles.

Le nombre a chuté depuis 20 ans pour des raisons que les experts ne peuvent pas expliquer entièrement. «Il ne s’agit pas nécessairement de mortalité. Peut-être que certains oiseaux ont choisi d’autres endroits de reproduction», évoque le professeur Verreault. Le phragmite, une plante envahissante qui rend la nidification difficile, a également colonisé une bonne partie de l'île.



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